1930-1960 l’âge d’or de la Croisade Eucharistique

Les années suivantes, cette nouvelle proposition pastorale se répand dans de nombreux pays. Si la Croisade reste toujours sous la responsabilité du Père Général de la Compagnie de Jésus, chargé par le Pape de conduire l’Apostolat de la Prière, plusieurs évêques adoptent la Croisade Eucharistique comme mouvement officiel de formation de la jeunesse, et la confient à des aumôniers diocésains ou nationaux. 

« Dans ma petite enfance, j’ai fait partie, à ma grande joie, de la Croisade Eucharistique, témoigne une sœur. Nous avions une réunion par semaine ; le prêtre nous expliquait les « Intentions Missionnaires » qui serviraient à alimenter nos efforts durant la semaine. Notre prière rejoignait les intentions mondiales. Nous nous sentions d’Église. 

« Prie. Communie. Sacrifie-toi. Sois apôtre » : quatre mots clés qui ont marqué ma vie en profondeur.

 La visite au Saint-Sacrement en allant à l’école ou en revenant était pour moi d’un grand attrait. C’est à la Croisade également que j’ai appris à me vaincre, à penser aux autres. Mon âme se forgeait petit à petit et désirait devenir apôtre. Oui je dois énormément à ce mouvement de prière ! »
Robert Chevalier sj, Plus d’un siècle d’Histoire… Le Mouvement Eucharistique des Jeunes, documentation